Diététique psycho-comportemental

Manger en pleine conscience :

A contre-courant des méthodes restrictives et frustrantes.

Diététique psycho-comportementale ?

C’est sans doute une solution alternative : Elle cherche à connaître les besoins corporels et émotionnels qui accompagnent les prises alimentaires : Il s’agit donc plutôt de modifier le comportement alimentaire et non le contenu de l’assiette, de retrouver un  » pilotage automatique alimentaire «  qui comme le gouvernail du bateau va rectifier sans cesse la trajectoire pour garder le cap

En retrouvant la notion de plaisir gustatif, de vraie faim, de juste satiété à propos d’un plat, de rassasiement à propos de l’ensemble du repas, les besoins alimentaires sont parfaitement régulés, quelle que soit l’activité physique, sportive ou sédentaire, quelle que soit la prise alimentaire d’une journée, qui sera au besoin intuitivement diminuée le lendemain.

Cela peut donc permettre de rester mince sans se priver en permanence, de manger moins sans être frustrés, identifier et accepter nos habitudes alimentaires, ne plus partir en guerre contre la nourriture et contre soi –même.

La pleine conscience alimentaire semble même améliorer l’état hormonal : différentes études américaines sur des personnes ayant pratiqué l’alimentation en pleine conscience ont montré l’adoption de meilleures habitudes alimentaires sur le long terme, une diminution de 300 calories par jour de consommation, une équilibration des taux d’hormones comme le cortisol, hormone du stress, à l’origine de besoins irrépressibles de sucré, de gras, et de salé, précisément à l’origine de la graisse abdominale.

Le risque de diabète de type 2 diminue, la perte de poids observé se maintient à long terme.

Oubliez les régimes ! Ne comptez plus les calories 

Et si les régimes au contraire ne remplissaient pas leur rôle attendu et faisaient grossir ???

L'impact des régimes publication de l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de L’environnement et du travail).

L’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de

L’environnement et du travail) publie sur l’impact des régimes, recommandant ainsi

Carrément d’oublier les régimes et de ne plus compter les calories : 

Cela mérite de citer in extenso son rapport d’expertise sur l’évaluation des risques

liés aux pratiques alimentaires d’amaigrissement :

« La quête de la minceur et le foisonnement de régimes qu’il est possible de suivre seul, sans avis médical, amènent en effet les pouvoirs publics à s’interroger sur les risques liés à ces pratiques. Ce travail va être mis en consultation auprès des parties prenantes, en vue d’établir des recommandations dans un avis à paraitre début 2011.

 

Le surpoids et l’obésité, qui touchent respectivement 32 % et 15 % des personnes de plus de 18 ans en France, constituent un véritable problème de santé publique qui nécessite la prise en charge par un professionnel de santé et peut justifier la mise en œuvre d’un régime alimentaire sous contrôle médical. Mais, dans de nombreux cas, des pratiques alimentaires d’amaigrissement sont adoptées en l’absence de surpoids ou de toute indication médicale, pour des raisons essentiellement esthétiques.

L’ANSES a été saisie par le ministère chargé de la santé pour évaluer les risques qu’engendrent ces pratiques. L’évaluation conduite s’inscrit dans le cadre global de la problématique de « l’image du corps », prévue par le Programme National Nutrition Santé (PNNS 2 : 2006-2010).

 

Le rapport publié aujourd’hui est le fruit d’un processus d’expertise collective réalisé par un groupe de travail composé de scientifiques et d’experts en nutrition. Ce travail, validé par le comité d’expert spécialisé « nutrition humaine » de l’ANSES, s’appuie sur une revue de la littérature scientifique nationale et internationale et des auditions.

L’expertise montre que les régimes amaigrissants, pratiqués sans recommandation ni suivi d’un spécialiste, très largement diffusés auprès du public dans le commerce et sur Internet, présentent des risques pour la santé plus ou moins graves/

 

Elle met en évidence des effets néfastes sur le fonctionnement du corps, et notamment pour les os, le cœur et les reins, ainsi que des perturbations psychologiques, notamment des troubles du comportement alimentaire.
L’analyse des données scientifiques établit également que la pratique des régimes peut provoquer des modifications profondes du métabolisme énergétique du corps. Ces dernières modifications sont souvent à l’origine du cercle vicieux d’une reprise de poids, éventuellement plus sévère, à plus ou moins long terme.

Une des conséquences majeure et récurrente des privations et exclusions pratiquées, quelque soit le régime, est ainsi, paradoxalement, la reprise de poids, voire le surpoids : plus on fait de régimes, plus on favorise la reprise pondérale, a fortiori en l’absence d’activité physique, qui constitue un facteur essentiel de stabilisation du poids.

 

La principale conclusion de ce rapport est que la recherche de perte de poids par des mesures alimentaires ne peut être justifiée médicalement que par un excès pondéral effectif, et que cette démarche doit faire l’objet d’une prise en charge par des spécialistes – médecins nutritionnistes, diététiciens-, qui seront les plus à même de proposer le régime alimentaire correspondant le mieux aux caractéristiques de la personne.

 

L’ANSES rappelle en outre que rien ne peut remplacer, en termes de santé, une alimentation équilibrée, diversifiée, en veillant à ce que les apports énergétiques journaliers ne dépassent pas les besoins. Par ailleurs, pour réduire les risques de prise de poids, l’évolution des habitudes alimentaires doit être associée à une activité physique régulière.

 

Considérant l’importance, la complexité et la sensibilité du sujet, l’ANSES souhaite enrichir la consultation amorcée, en portant ce rapport à la connaissance des membres de la communauté scientifique et médicale, des représentants associatifs et des responsables des organisations professionnelles.

Cette consultation sera ouverte jusqu’au 15 janvier 2011. L’ensemble des contributions reçues sera rendu public et fera l’objet d’une analyse détaillée par l’Agence dans le cadre de l’élaboration de ses recommandations.

1° Observation :

Le métabolisme de base, MB, (nombre de calories brulées par notre corps pour assurer ses fonctions vitales) est essentiellement fonction de la masse musculaire de chaque individu. L’homme a ainsi un métabolisme de base élevé qui lui autorise une prise alimentaire plus importante, sans augmentation de poids.

Bien sûr s’il mange trop au-dessus de ses besoins, l’excèdent va être stocké sous forme de graisse viscérale et le poids repart à la hausse.

Le sportif a ainsi un MB élevé, avec une activité physique importante, et tout le monde a constaté le surpoids qu’il peut présenter en fin de carrière, à l’arrêt du sport, où sa masse musculaire diminue.

Un régime restrictif entraine une perte de poids mais pas essentiellement par diminution de la masse musculaire. Le MB s’abaisse d’autant plus, de même que les besoins caloriques estimés. À la reprise de l’alimentation « normale », celle-ci équivaut pour le corps à une surconsommation : Il y a une reprise inéluctable de poids. : Le fameux effet yoyo !

2° Observation :

Certaines hormones, comme la ghréline, ou celles du stress, comme le cortisol, stimulent notre appétit, et sont précisément sécrétées lors de période de privation alimentaire.

3° Observation :

il faut tenir compte d’une composante psychologique particulière : à force de vouloir résister à la tentation, on finit par y céder, avec un effet rebond : fringales, voire boulimie.

Mon projet est donc de vous accompagner dans la pratique de l’alimentation en pleine conscience, loin des régimes restrictifs ,afin de vous faire retrouver votre autonomie alimentaire, en gardant un poids santé pérenne.